Depuis sa création en 2015 à Windhoek, en Namibie, lors d’un atelier des Commissions Justice et Paix du Symposium des Conférence Épiscopale d’Afrique et de Madagascar (SCEAM), l’un des défis du Réseau ecclésial du Bassin du Congo (REBAC) reste la consolidation de ses structures dans les pays du Bassin du Congo.
La question du changement climatique demeurant une thématique d’actualité, aujourd’hui encore, l’environnement est confronté à des menaces sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Ces défis comprennent la diminution de la biodiversité, la diminution des ressources naturelles, la transition vers les sources d’énergie renouvelable, la diminution des approvisionnements en eau douce, la baisse de la qualité et de la disponibilité des aliments et un climat mondial en évolution.
C’est dans ce contexte que s’est tenu l’atelier de consolidation des structures du REBAC dans les pays du bassin du Congo du 03 au 07 mars 2025. Le centre jésuite de Manresa, situé sur le plateau de Kimwenza, dans la banlieue sud-ouest de la ville de Kinshasa en RDC, a servi de cadre idoine pour abriter les travaux.
Selon les termes de référence, l’objectif global de cet atelier est de « consolider les structures du REBAC dans chaque pays ».
De manière spécifique, il s’agit de :
- Former, équiper et accompagner les coordonnateurs nationaux dans leur travail pour l’écologie intégrale ;
- Consolider les réseaux REBAC au sein des conférences épiscopales des pays de la région du bassin du Congo et au niveau de la Région.
L’atelier a réuni les Coordonnateurs nationaux de chaque pays, les organisations membres du REBAC de la RDC et de Congo Brazza, les délégués de la COSUMA, les formateurs de l’Université Loyola du Congo et les invités.
Le chronogramme des activités prévoit plusieurs interventions présentées dans une approche unique de six (6) défis écologiques majeurs de notre temps :
- Déclin de la biodiversité ;
- Épuisement des ressources naturelles ;
- Passages aux énergies renouvelables ;
- Qualité et disponibilité de l’eau ;
- Qualité et disponibilité des aliments ;
- Changement climatique.
L’atelier s’est organisé en trois (3) jours et ce, en deux phases :
La première phase a consisté au rappel de ce qu’est le REBAC : (i) rappel de l’organigramme tel que défini par la commission d’orientation et (ii) présentation des chapitres du manuel de l’écologie intégrale par les formateurs de l’Université Loyola et des autres consultants.
La seconde phase a été consacrée à la planification des actions par pays : (i) identifier les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces du REBAC dans chaque conférence épiscopale, (ii) définir les axes prioritaires, les objectifs, les résultats, les activités et ressources pour l’année 2025 et (iii) communication des exigences des rapports narratifs et financiers selon les exigences de Misereor.
Le Secrétariat Exécutif du REBAC exprime sa gratitude à Misereor, qui a contribué au financement de cet atelier et de différentes sessions de formation qui seront organisées à l’intention des animateurs pastoraux dans les pays du Bassin du Congo.